Sucre et obésité : le lien entre consommation excessive de sucre et surpoids

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La consommation excessive de sucre est loin d’être sans conséquence pour notre santé. Parmi les fléaux associés à cette mauvaise habitude alimentaire, l’obésité se révèle particulièrement préoccupante. Quel est le vrai lien entre sucre et obésité ? Comment la surconsommation de sucre peut-elle impacter notre poids et notre bien-être ? Nous passons en revue les mécanismes qui unissent ces deux problématiques dans cet article.

Le sucre, une source d’énergie utile mais dangereuse en grande quantité

Dans notre corps, les glucides sont nécessaires pour apporter l’énergie dont nous avons besoin au quotidien. En tant que tel, le sucre n’est pas forcément mauvais pour notre vie. Cependant, il ne faut surtout pas basculer dans sa surconsommation, car cela provoque tout un tas de déséquilibres à long terme.

Le rôle des sucres rapides et lents

Il existe différents types de glucides, selon leur vitesse d’absorption par l’organisme. Les sucres simples ou rapides (comme le sucre blanc) sont rapidement décomposés et assimilés par le système digestif, ce qui engendre un pic d’énergie quasi immédiat. À contrario, les sucres complexes ou lents (tels que les céréales complètes) se digèrent plus lentement et fournissent une énergie plus constante dans le temps.

Lorsque nous consommons des sucres rapides, notre organisme a tendance à les stocker sous forme de graisses pour faire face aux besoins futurs. Or, si ces apports ne sont pas compensés par une activité physique régulière, la prise de poids peut aller crescendo — jusqu’à conduire, dans certains cas, à l’obésité.

prise de poids

Le sucre comme facteur clé d’une surconsommation alimentaire globale

La manière dont le sucre agit sur notre cerveau n’est pas anodine. En effet, sa consommation excessive stimule la libération de dopamine, un neurotransmetteur qui intervient notamment dans la sensation de plaisir. Le problème : cette réaction incite à en manger toujours plus, jusqu’à développer une véritable addiction au sucre.

Les effets de l’insuline et du leptin sur la prise de poids

De même, le sucre a une incidence directe sur deux hormones qui jouent un rôle clef dans la satiété et le contrôle de la faim : l’insuline et la leptine. L’hyperinsulinémie, une condition dérivée de la résistance à l’insuline provoquée par l’excès de sucre, entraîne une augmentation des réserves de graisse corporelle et favorise le développement de l’obésité. La surconsommation de saccharose perturbe également le mécanisme de la leptine et amène ainsi l’organisme à moins bien réguler les signaux de faim et de satiété.

L’impact des boissons sucrées sur la prise de poids

On ne le souligne souvent jamais assez : l’une des sources principales de surconsommation de sucre vient des boissons sucrées. Sodas, jus de fruits préparés, thés glacés sont autant d’incitations à ingérer des doses gigantesques de saccharose, parfois sans même s’en rendre compte. Et c’est une véritable bombe calorique :

  1. Une canette de 33 cl de soda apporte environ 140 calories et plus de 35 g de sucre (soit près de 9 morceaux) ;
  2. Un verre de 20 cl de jus de fruit industriel renferme pas moins de 100 calories et autour de 25 g de sucre (environ 6 morceaux).

Même si ces liquides savoureux sont agréables au goût, à long terme, il vaut mieux miser sur des alternatives telles que les infusions ou les eaux gazeuses aromatisées.

Comment réduire le lien entre consommation excessive de sucre et obésité ?

Pour limiter les effets néfastes du sucre sur notre santé et notre poids, plusieurs actions peuvent être mises en place :

  • Développer une alimentation équilibrée, basée sur les produits frais et non transformés – il est essentiel d’accorder une place prépondérante aux protéines, aux lipides de qualité et aux glucides complexes (fruits, légumes, céréales complètes) ;
  • Choisir des alternatives au sucre raffiné, comme le sirop d’agave, le miel cru ou la stévia – ces produits offrent un pouvoir sucrant similaire mais sont bien moins nocifs sur le plan énergétique ;
  • Prêter attention aux étiquettes alimentaires, afin de surveiller les apports en sucres ajoutés et éviter les pièges les plus courants – nombreuses sont les sauce, soupes ou yaourts qui contiennent des doses trompeusement élevées de saccharose.

Même si un travail concret ne serait-ce que sur l’un de ces trois points nécessite une réelle volonté et une capacité d’adaptation, il s’avère indispensable pour briser le cercle vicieux du lien entre consommation excessive de sucre et obésité. En outre, il est crucial de mettre l’accent sur l’éducation nutritionnelle et d’apprendre à mieux connaître nos besoins, ainsi que les dangers inhérents à certains aliments.