La codépendance affective : causes, symptômes et traitements.

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La codépendance affective est un véritable phénomène de société. Le dénominateur commun chez les personnes qui en sont victimes, c’est qu’elles ne vivent plus pour elles, mais pour une autre personne. Elles s’effacent entièrement au profit de cette personne qui est au centre de leurs préoccupations. Leur existence n’a de sens que dans le regard que cette personne leur adresse.

Véritable résultante d’une carence affective caractéristique, la codépendance affective est un scénario aux lourdes conséquences sur l’estime de soi. Loin d’être une maladie au sens premier du terme, cette atteinte du lien affectif peut traduire un trouble profond de la personnalité. Des schémas de pensées sont construits en rapport avec une perception biaisée.

La frontière entre cette atteinte et d’autres troubles psychologiques est parfois si mince qu’il peut être difficile de se retrouver. De ses origines profondes à ses différentes manifestations, nous vous permettons de mieux comprendre la codépendance affective pour pouvoir en sortir.

Les causes possibles d’une codépendance affective

La codépendance affective renvoie à un phénomène psychologique marqué par une incapacité pour une personne à vivre par et pour elle-même. C’est un besoin d’affection des autres qui pousse une personne à se négliger elle-même. Susceptible de se transformer en pathologie, cet état psychologique peut tirer sa source de plusieurs phénomènes.

Si la maladie de Lyme n’est pas diagnostiquée, encore moins traitée en phase primaire et secondaire, elle passe en phase tardive. On parle dès lors de maladie chronique de Lyme. Ses manifestations s’observent des mois ou des années après l’infection que le patient n’a pas pu ou su diagnostiquer à temps.

À cette étape de la maladie, l’infection n’ayant pas été soignée, a eu le temps de se propager dans l’organisme. Encore méconnue en France jusqu’en 2018, cette phase chronique de la maladie de Lyme laisse souvent observer les symptômes suivants :

  • aggravation des troubles du rythme cardiaque, des extrasystoles, des tachycardies ;
  • troubles de la vessie et du système gastro-intestinal ;
  • baisse non-nĂ©gligeable de la libido ;
  • dysfonctionnement cognitif Ă  l’instar des problèmes de concentration, des troubles d’équilibre et de vue, de l’agressivitĂ©, de la dĂ©pression, des troubles de mĂ©moire ;
  • sifflements persistants dans les oreilles ;
  • douleurs neuromusculaires marquĂ©es par des raideurs et de l’arthrite ;
  • diffĂ©rents symptĂ´mes cutanĂ©s caractĂ©risĂ©s par une extension de l’érythème migrant, un amincissement et un noircissement de la peau ;
  • sensation constante d’oppression et de manque d’air causĂ©e par les atteintes respiratoires, etc.

Ils impactentle quotidien des patients, sont traités, en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques sur la question de chaque pays. En France par exemple, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande aux médecins de prendre en charge les patients à ce stade de l’une des manières suivantes :

  • les soumettre Ă  un bilan Ă©tiologique permettant d’écarter les soupçons de maladies inflammatoires, infectieuses ou non infectieuses ;
  • proposer un traitement temporaire des symptĂ´mes, le temps d’être fixĂ© sur la pathologie ;
  • soumettre les patients Ă  une cure antibiotique de 28 jours en cas de diagnostic non satisfaisant.

Dans d’autres pays comme les États-Unis oĂą les connaissances sur la maladie de Lyme connaissent une certaine avancĂ©e, le traitement de la phase tardive consiste en une prolongation de l’antibiothĂ©rapie. Le traitement va s’étendre sur plusieurs mois et peut ĂŞtre associĂ© aux antifongiques et aux antiparasitaires.

Les antibiotiques choisis dans ce cas seront des molécules capables de neutraliser plus efficacement la bactérie Borrelia. C’est le cas du métronidazole et surtout de l’hydroxychloroquine qui a la particularité d’activer les formes persistance de cette bactérie.

Les solutions anti-infectieuses quant à elles (antifongiques et antiparasitaires) sont associées ici pour faire face aux co-infections qui auraient pu être transmises par la tique lors de la piqûre. Elles intégreront ainsi un traitement en forme de monothérapie simple, cyclique ou prolongée marquée par une alternance d’antibiotiques. S’il est efficace et bien suivi, le traitement fera disparaître les symptômes, même les plus graves.

Les manifestations visibles de la dépendance affective

Lorsque la maladie de Lyme n’est pas détectée et traitée au premier stade de l’infection, elle va se propager dans l’ensemble de l’organisme du patient. La maladie passe ainsi à la phase secondaire qui va essentiellement atteindre les tissus nerveux, le cerveau et le système lymphatique.

On assiste à une aggravation des symptômes de la phase primaire de la maladie (fatigue générale, migraines, montées de fièvre, courbatures, douleurs articulaires…). À ceux-ci s’ajoutent de nouveaux symptômes qui se manifestent sur des zones infectées à l’instar des:

  • douleurs intenses dans les parties comme le dos, les bras, la nuque, les jambes, les mâchoires, etc. ;
  • troubles permanents du rythme cardiaque ;
  • difficultĂ©s importantes Ă  avoir une activitĂ© physique ;
  • engourdissements des membres ;
  • troubles de vision et une paralysie faciale ;
  • troubles de concentration accompagnĂ©s de pertes de mĂ©moire ;
  • insomnies et transpirations nocturnes anormales, etc.

Ces différents symptômes touchent chacun une partie du corps à une intensité variée. Une analyse sérologique du patient à ce niveau s’impose afin de trouver l’anticorps contre la bactérie responsable de la maladie de Lyme.

Si le test sérologique est positif, le médecin va soumettre le patient à un traitement d’antibiotiques à dosage élevé pour une durée minimale de 30 jours en fonction du degré d’avancement de la maladie. Ce traitement de la phase secondaire ne prendra fin que lorsque le patient sera débarrassé des symptômes.

En cas de sérologie négative, deux hypothèses sont à envisager. La première consiste pour le médecin à orienter le patient vers un autre diagnostic. Dans la seconde hypothèse, le praticien évalue, au terme de la consultation et au regard des symptômes, l’insuffisance du test. Il confirme alors lui-même qu’il s’agit de la maladie de Lyme et soumet son patient au même traitement que dans un cas de sérologie positive.

Les traitements possibles d’un cas de dépendance affective

Cette piqûre de tique n’est pas très souvent douloureuse. L’érythème migrant ne se manifeste pas immédiatement. Pour cette raison, les personnes atteintes de la maladie de Lyme passent à côté du diagnostic et ne suivent aucun traitement durant cette première phase.

Lorsqu’elle n’est pas diagnostiquée et traitée à temps, cette rougeur va soit disparaître rapidement, soit perdurer quelques jours avant de disparaître, soit alors s’agrandir pour former un érythème migrant.

À cette phase, les symptômes de la maladie de Lyme se traitent par une antibiothérapie. Selon les spécialistes, le traitement principal repose sur la prise orale des antibiotiques comme l’amoxicilline et les cyclines sur une période de 14 à 21 jours. Par précaution, les enfants, les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que les personnes allergiques sont exclues de ce traitement.

Une fois la maladie diagnostiquée et l’antibiothérapie engagée, elle doit être suivie à bonne dose et sur une durée considérable afin d’éviter une aggravation de la maladie.

Il est possible que ce traitement antibiotique par voie orale Ă©choue ou alors que certaines manifestations graves de la maladie de Lyme surgissent. C’est le cas des encĂ©phalites, des nĂ©vrites optiques et des troubles cardiaques. Dans ce cas, le mĂ©decin-traitant pourra lors soumettre le patient Ă  un traitement d’antibiotiques par voie intraveineuse.

Lorsqu’on parle de phase primaire de la maladie de Lyme, on fait référence aux quatre semaines qui suivent directement la piqûre du patient par la tique. Cette piqûre provoque une rougeur dans le périmètre du point piqué. Elle est accompagnée presque systématiquement de :

  • violents maux de tĂŞte ;
  • sensations d’épuisement ;
  • fièvre et courbatures ;
  • fourmillements ;
  • quelques douleurs articulaires ;
  • boutons et ganglions, etc.

Cette auréole rouge, se présentant comme un anneau qui apparaît au plus tôt trois jours après la piqûre, est le principal symptôme de cette maladie à cette première phase. C’est une macule érythémateuse qui peut dépasser 5 cm de diamètre avec une croissance centrifuge sans prurit.

Daphné Le Foll