Les 29 symptômes de l’alcoolisme : à quoi faut-il être attentif ?

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Table des matières

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Consommez avec modération. Ces messages sont souvent diffusés par les fabricants d’alcool pour interpeller chacun sur les risques liés à une consommation excessive et chronique de tout breuvage alcoolisé.

Le corps ne ment pas. Sous l’effet de l’accumulation de quantités excessives d’alcool, il réagit. Des symptômes commencent à se montrer. L’alcoolique peut ne pas s’en rendre compte à travers les tremblements qui le secouent par moment. Il est possible qu’il soupçonne l’origine de son manque d’appétit en faisant le lien avec sa prise excessive d’alcool et se le nier. Le sujet accro à l’alcool fera de son mieux pour cacher à son entourage que dès qu’il sort du lit, il s’envoie un ou plusieurs shoots.

L’alcoolisme est une pathologie qui cré des dégâts à tous les étages du corps. Allant du cerveau au cœur, au pancréas et en passant par le foie, les membres supérieurs et inférieurs, les symptômes se reconnaissent par l’alcoolique lui-même. Et, pour les yeux avertis de l’entourage, déceler quelqu’un qui sombre dans l’alcool se remarque facilement par des symptômes caractéristiques.

Mise au point préalable

Cet article n’a pas pour but de se substituer à des avis de professionnels de la santé. Faites appel à un spécialiste si vous manifestez des symptômes dont nous allons vous faire part. Un alcoologue ou tout autre spécialiste des signes cliniques liés à une dépendance pathologique est mieux indiqué pour donner des avis de technicien.

Retenez aussi que les symptômes énumérés ici comme signes cliniques d’une probable affection sanitaire liée à l’alcool pourraient ne pas l’être de façon systématique. Ils pourraient être liés à n’importe quel autre problème sanitaire. Seul un professionnel de la santé est en mesure d’établir un diagnostic précis et définitif sur la question.

Faites attention à toute personne sous l’emprise de substances éthyliques. Ne tenez pas des propos disgracieux quand un sujet alcoolique se trouve en état d’ébriété. Soyez bienveillant avec ce dernier, mais tenez-vous sur vos gardes. Une perte de contrôle est très vite arrivée.

Dépendance alcoolique et toxicité de l’alcool : le point

Ne faites pas d’amalgames entre toxicité alcoolique et dépendance. Les deux notions sont en rapport avec la consommation d’alcool, même si la frontière est bien ténue, il convient de faire la part des choses.

L’alcoolodépendance se résume à des aspects psychologiques et comportementaux que manifeste un individu face au désir de boire ou en présence d’alcool.

Toxicité de l’alcool et dépendance : des liens si étroits

La toxicité de l’alcool constitue une problématique de santé publique. Ellerelève du niveau de dangerosité que peut représenter la prise l’alcool pour la santé.

Ce côté toxique dont fait montre l’ingérence d’alcool dépend de la fréquence de consommation. Lorsque cette régularité de consommation va de pair avec un volume conséquent ingéré à chaque fréquence, tous les ingrédients de la dépendance alcoolique sont présents. Dans ces conditions, la dépendance vous expose à tous les dangers.

La toxicité porte sur l’intensité des dégâts sur l’organisme humain. Or, il peut y avoir dépendance alcoolique sans grands dommages. D’un point de vue sanitaire, si la boisson consommée au quotidien est faible en degré d’alcool avec des quantités limitées, l’impact toxique sur la santé serait moindre.

Le taux d’alcoolémie s’élèvera occasionnellement ou de façon ponctuelle si l’on en vient à prendre des verres de trop à certaines occasions. Au contraire, si le taux d’alcool présent dans le sang se trouve au-dessus de la moyenne la plupart du temps, la dépendance s’est installée depuis. En s’installant, la dépendance vient avec son lot de potentiels dégâts sur l’organisme.

Les limites de l’OMS sur la question de l’alcoolisme

Selon les recommandations de l’OMS, la consommation d’alcool ne devrait pas dépasser 3 verres par jour en ce qui concerne les hommes et pas plus de 2 verres par jour pour les femmes. L’organisation faitière de la santé mondiale recommande aussi de passer au moins une journée sans prise d’alcool. Selon l’Organisation mondiale de la santé, au-delà des quantités spécifiées, on parle d’alcoolisme. Mais, des questions à se poser s’imposent tout de même.

Considérons 3 sujets témoins qui boivent de l’alcool selon la même fréquence au cours d’une journée. La seule différence dans la consommation de produits alcooliques des 3 sujets tient au type de breuvage absorbé et au degré d’alcool contenu par chacune des boissons.

L’un boit 3 verres de bières dosés à 5 % d’alcool. Le second consomme 3 verres de vin avec une teneur en alcool de 12 %. Le dernier, lui, il sirote 3 verres de liqueur avec un dosage en alcool élevé à 40 %.

Il est évident que ces 3 sujets sont en situation de dépendance. Mais, l’alcoolémie diffèrera d’un individu à l’autre. Dans chacun de ces cas, le niveau de toxicité de l’alcool n’aura pas le même impact sur l’organisme. Plus le niveau de toxicité monte dans le sang, le corps émet des réactions.

Le sujet atteint d’une affection sanitaire avec une alcoolémie élevée présente des signes cliniques qui laissent présager du mal dont ce dernier souffre. Comme toute maladie, la consommation excessive et chronique d’alcool laisse des signes aussi bien visibles que moins apparents.

Alcoolisme : 29 symptômes qui font appel à l’attention

L’alcoolisme se soigne comme beaucoup d’autres maladies, pourvu que la prise en charge se fasse dès l’apparition des premiers symptômes. Ne pas suivre un traitement au plus tôt laisse place aux dégâts que peut occasionner la toxicité de l’alcool. Dans des cas donnés,les impacts de la toxicité alcoolique sont irréversibles.

  • Tendance à ne pouvoir s’arrêter de boire. C’est l’un des symptômes remarquables de l’addiction alcoolique. L’on n’arrive plus à se retenir face à la présence d’alcool. Chez bon nombre d’alcoolodépendants, il s’agit de boire tant qu’il y en a ou jusqu’à ne plus en pouvoir. L’état d’ébriété avancé se pointe et peut être suivi d’une perte de conscience.
  • Les tremblements involontaires des membres supérieurs ou inférieurs. Ils surviennent généralement après un brusque sevrage.
  • Sensation de fourmillement au niveau des doigts de la main et quelques fois suivis d’engourdissement de la main avec un prolongement sur le bras.
  • L’insomnie est un problème récurrent chez les personnes souffrant d’alcoolisme. Les troubles du sommeil s’étendent souvent sur plusieurs jours tout en entraînant un état de fatigue.
  • Augmentation inhabituelle de la sueur. La transpiration excessive se manifeste lors du sevrage alcoolique.
  • Essoufflement au moindre effort. Ceci s’explique par les dommages infligés au cœur à cause d’une consommation excessive de substances éthyliques.
  • Sensation de ballonnement du ventre. Lorsque l’alcoolémie est élevée, le foie n’assume plus normalement son rôle dans le processus de digestion.
  • Douleurs ou brûlures au niveau du quart supérieur droit de l’abdomen. Ces phénomènes s’expliquent par l’inflammation du foie ou du pancréas.
  • Sous-alimentation pendant des jours. C’est dans la droite ligne du ballonnement du ventre. En cas d’indigestion, on ne peut pas s’alimenter convenablement.
  • Changement caractéristique de l’odeur de l’urine et de sa texture. De façon ponctuelle ou habituelle, l’ingurgitation d’une dose élevée d’alcool influe sur l’odeur de l’urine.
  • Selles molles et diarrhées aiguës avec une fréquence élevée étendue sur des jours.
  • Déshydratation. Des lèvres sèches et une peau terne en témoignent comme des signes visibles.
  • Gonflement remarquable du visage.
  • Douleurs lombaires et fatigue musculaire.
  • État d’amnésie plus ou moins fréquent. Le sujet alcoolique perd la mémoire et ne souvient plus de ses paroles prononcées quelques heures ou jours plus tôt. Cela se comprend, car le niveau de conscience est mis en berne au fur et à mesure que les verres s’enchaînent.
  • palpitations ou accélération anormale du rythme cardiaque.
  • Apparition de cernes sous les yeux.
  • Des yeux rougesen plus d’un regard hagard et vitreux
  • Nausées et vomissements. Quand le foie n’en peut plus, il expulse le surplus.
  • Hallucinations fréquentes. Face à l’état de conscience au plus bas de son niveau, le sujet se fait des images qui relèvent de l’imaginaire.
  • Un état d’anxiété aggravé. La consommation excessive d’alcool limite la sécrétion de cortisone qui est censée être la réponse de l’organisme à une situation de stress.
  • Problèmes d’élocution et troubles de la parole. Au même titre que les tremblements, la langue de joue du sujet alcoolique et limite la bonne articulation des mots
  • Baisse de la libido, difficultés érectiles, sécheresse vaginale.
  • Changement radical de tempérament.
  • céphalées persistantes. Elles peuvent être liées à l’insomnie. Dans beaucoup de cas, on associe ces céphalées aux capacités vasodilatatrices de l’alcool.
  • Désintéressement de son environnement.
  • Agressivité ou impulsivité due à la perte du sens cognitif.
  • L’alcoolique se cache. Ce comportement est révélateur. Souvent, le sujet dispose de réserves d’alcool en cachette. S’il s’isole, c’est pour combler la sensation de manque et boire loin des regards réprobateurs.
  • Éruptions cutanées dans la zone abdominale.
Daphné Le Foll