La journée mondiale de lutte contre le sida pour éduquer les jeunes

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Illustration du Sida
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Le 1er décembre a lieu la journée mondiale de lutte contre le sida, l’occasion de faire le point sur cette maladie sexuellement transmissible ravageuse. La même rengaine encore et encore. Certain pourraient s’en lasser, mais il faut avouer que le sida reste une maladie bien méconnue au sein de l’hexagone : en effet, plus d’un jeune sur cinq pense encore qu’on peut l’attraper par la salive.

Le sida existe encore, ne l’oubliez pas !

Pour certains, le sida reste une maladie floue et confuse dont on parle tellement peu souvent qu’on pourrait presque croire qu’elle a déjà été éradiquée. Pourtant, et même si le chiffre est stable depuis une bonne dizaine d’années, ce sont plus de 6 000 personnes qui se découvrent séropositives chaque année, parmi les 150 000 patients déjà atteints en France.

C’est pourquoi le 1er décembre de chaque année fête la journée mondiale de lutte contre le sida, un événement qui se veut informatif. La France étant le pays des tabous, peu de gens en parlent et trop se sentent peu concernés. L’événement vise à briser le tabou autour de la maladie pour mieux éduquer la population, en particulier les jeunes.

Les jeunes trop peu éduqués sur la maladie

Effectivement, l’Institut National de Veille Sanitaire (INVS) révèle chaque année des statistiques surprenant concernant la maladie. Par exemple, dans la tranche des 15-25 ans, plus d’un jeune sur cinq penserait encore que le sida peut se transmette à travers la salive lorsqu’on embrasse quelqu’un ou que l’on boit dans son verre. Et pire encore, dans la même tranche d’âge, 15 % des jeunes pensent même qu’on peut attraper le sida en s’asseyant sur la cuvette des toilettes !

Si le risque était tel, on le prendrait très régulièrement, ce qui pourrait expliquer pourquoi les jeunes n’utilisent pas systématiquement de préservatif : seulement 50 % des célibataires de 18 – 35 ans en utiliserait. Et 30 % d’entre eux ignorent également que les maladies sexuellement transmissibles peuvent aussi se transmettre par voie anale.

Malheureusement les jeunes sont bien évidement les plus exposés au risque sanitaire que représente cette maladie, dû à leur hormones en pleine ébullition : ils représentent 12 % des découvertes de séropositivité chaque année. Et pourtant, 17 % de ces moins de 25 ans disent ne plus être effrayés par la maladie.

Daphné Le Foll