L’incontinence urinaire : un tabou qui nous concerne tous

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L’incontinence urinaire se manifeste par des pertes involontaires, de jour comme de nuit. C’est une maladie encore taboue qui, pourtant, toucherait plus de trois millions de français. Elle ne concerne pas seulement les personnes âgées, ni les femmes. Quant aux causes, elles peuvent être variées : hérédité, choc affectif ou maladie neuro-dégénérative… Dans tous les cas, il est nécessaire d’en parler et de consulter.

Une maladie encore taboue

Ce problème peut affecter gravement la vie quotidienne et le moral des personnes concernées qui se sentent honteuses, stressées, et s’isolent. Ainsi, seulement 50% des personnes affectées en parlent.

Certaines sont trop gênées, d’autres, encore, sont simplement fatalistes et pensent que, l’âge avançant, il n’y a rien à faire. Dans un premier temps, le port de protections hygiéniques, telles les Lille Suprem Pants, qui, contrairement aux idées reçues, n’est pas réservé aux femmes, améliorera sensiblement le confort des malades.

En effet, si deux fois plus de femmes sont concernées, 15% des hommes sont affectés par cette maladie. En parler à son médecin, même si c’est compliqué, représente le premier pas vers un diagnostic, ainsi que vers une solution.

Des facteurs à risque

  • Le surpoids : Un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25 augmente le risque de souffrir de fuites urinaires, les kilos en trop forçant sur la vessie.
  • Le sport intensif : Une activité physique trop importante a également des conséquences au niveau du périnée.
  • Le tabac : il provoque souvent une toux chronique qui demande des efforts au niveau, encore une fois, du périnée. La cigarette est également mauvaise pour les muscles et la circulation sanguine.
  • Les boissons excitantes : Le café ou encore le thé augmentent les envies urgentes d’uriner.
  • Le stress : Il a une action sur le système nerveux qui donne envie d’aller aux toilettes trop souvent. En augmentant la fréquence cardiaque, il augmente également la quantité d’urine qui arrive dans la vessie.
  • L’accouchement : Il faut bien faire la rééducation périnéale après un accouchement : si elle peut être vécue comme une contrainte, elle est importante pour remuscler son périnée.

Ne pas s’arrêter de vivre librement

Il est important de savoir que cette maladie n’empêche pas la pratique d’activité ! Si, effectivement, certains sports l’aggravent, d’autres sont tout à fait praticables et peuvent même aider.

L’équitation, le fitness ou le volley, par exemple, sont des sports à fuir, mais le golf est reconnu sans risque, tout comme la natation, qui fera travailler tous vos muscles, et le yoga, qui, en renforçant vos muscles et en vous faisant travailler sur votre stress, pourra s’inscrire dans une voie de rééducation.

Daphné Le Foll