La gonarthrose : éclairage sur ses causes, symptômes et traitements

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Gonarthrose
Table des matières

La gonarthrose, également connue sous le nom d’arthrose du genou, est une pathologie courante qui affecte les articulations du genou. Il s’agit de la dégradation progressive du cartilage articulaire, ce qui entraîne des douleurs, des difficultés à marcher ainsi qu’à monter et descendre les escaliers. Dans cet article, nous allons explorer les causes, les symptômes et les traitements disponibles pour aider les personnes souffrant de cette condition à gérer leur douleur et à reprendre une vie normale.

Causes de la gonarthrose

Gonarthrose

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de la gonarthrose :

  • L’âge : le risque de développer une arthrose du genou augmente avec l’âge.
  • Hérédité : certaines personnes ont une prédisposition génétique à développer cette maladie.
  • Obésité : un poids excessif peut exercer une pression supplémentaire sur les articulations du genou, favorisant l’apparition de la gonarthrose.
  • Blessures ou traumatismes antérieurs : une blessure au genou, même vieille de plusieurs années, peut augmenter le risque de développer cette pathologie.
  • Surmenage articulaire : les activités sportives ou professionnelles qui sollicitent fortement les genoux de façon répétée peuvent favoriser l’usure du cartilage articulaire.

Symptômes de la gonarthrose

Les symptômes de la gonarthrose varient en fonction de la gravité de la maladie, mais certains signes sont caractéristiques de cette affection :

  1. Douleur au genou : il s’agit du principal symptôme. La douleur peut être ressentie lorsque l’on marche, monte ou descend des escaliers, au repos et même durant la nuit pour certains patients.
  2. Raideur articulaire : la capacité à effectuer des mouvements simples peut être limitée.
  3. Gonflement : le genou peut être enflé en raison d’un épanchement synovial (augmentation de la production de liquide dans l’articulation).
  4. Craquements : on peut observer un bruit provenant du genou lors de certains mouvements, appelé crépitement.
  5. Instabilité : une sensation d’insécurité ou de faiblesse au niveau de l’articulation peut se manifester, ce qui rend difficile de tenir debout sans aide.

Traitement de la gonarthrose

Bien qu’il n’existe pas encore de traitement définitif pour guérir la gonarthrose, plusieurs options thérapeutiques permettent de soulager la douleur et améliorer la qualité de vie des personnes touchées. Les traitements sont généralement non-chirurgicaux et varient en fonction de la sévérité de l’affection.

Médicaments

Différents types de médicaments peuvent être prescrits pour soulager la douleur :

  • Antalgiques : par exemple, le paracétamol peut atténuer les douleurs légères à modérées.
  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : ils réduisent l’inflammation et soulagent la douleur, comme l’ibuprofène ou le naproxène.
  • Corticoïdes : dans certains cas, une infiltration de corticoïdes directement dans l’articulation du genou peut soulager temporairement la douleur et réduire l’inflammation.

Thérapies non médicamenteuses

Plusieurs approches non médicamenteuses peuvent également aider à atténuer la douleur et améliorer la mobilité articulaire :

  • Physiothérapie : un physiothérapeute peut élaborer un programme personnalisé d’exercices et de conseils pour renforcer les muscles autour du genou, maintenir la souplesse de l’articulation et améliorer sa fonction.
  • Orthèses : des dispositifs médicaux, tels que des semelles orthopédiques ou des genouillères, peuvent aider à stabiliser l’articulation et réduire la pression sur le genou.
  • Perte de poids : pour les personnes en surpoids, une perte de quelques kilos peut nettement améliorer les symptômes de la gonarthrose en diminuant la pression sur l’articulation.
  • Thérapies complémentaires : certaines personnes trouvent un soulagement grâce à des méthodes telles que l’acupuncture, la chiropratique ou le massage.

Chirurgie

Dans les cas les plus graves, où la qualité de vie est fortement compromise et que les traitements non-chirurgicaux n’ont pas apporté suffisamment de soulagement, la chirurgie peut être envisagée :

  • Arthroscopie : il s’agit d’une intervention minimale invasive qui permet de nettoyer l’articulation du genou et éventuellement de réaliser des gestes correcteurs mineurs.
  • Ostéotomie : cette opération consiste à modifier l’alignement des os du genou afin de répartir davantage la charge sur le côté sain de l’articulation.
  • Prothèse totale du genou (arthroplastie) : lorsque l’articulation est sévèrement endommagée, on peut procéder à son remplacement par une prothèse, permettant ainsi de retrouver une fonction articulaire satisfaisante et de sortir de la douleur.