Incendies de forêt : une réelle menace cet été 

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Incendies de forêt : une réelle menace cet été 
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La première partie de l’été 2022 a été particulièrement chaude et sèche, les températures ne cessent d’augmenter depuis le début du mois de juillet. C’est pour cette raison que les feux de forêts se multiplient sans arrêt dans le sud de la France ainsi qu’en Aquitaine. De nombreux massifs forestiers sont touchés et cela représente une véritable menace pour la faune et la flore locale, mais également pour les personnes habitant à proximité. Les conditions météorologiques ont fait que le risque d’incendie augmente de manière considérable, nous vous expliquons comment cela est possible.

Une pluviométrie très basse

Pour vous donner une idée quant au déficit pluviométrique, il faut savoir qu’il n’a quasiment pas plu ce mois de juillet en France. Selon les experts, il s’agit du mois de juillet le plus sec jamais enregistré en France, le déficit est tellement grand, qu’il a atteint les 100 %.

declenchement feu for

Certains orages se sont formés au nord, mais il s’agit principalement d’orages secs qui n’apporteront pas d’eau. Au contraire, la foudre pourrait même être à l’origine de certains départs de feu.

Un vent sec causant plusieurs incendies de forêt

En plus des températures très élevées, le vent d’origine continentale réduit le taux d’humidité à 10 %. Effectivement, celui-ci souffle à des vitesses pouvant atteindre les 40 km/h sur certaines régions, la multiplication des foyers est donc à craindre et les feux seront plus difficiles à éteindre. 

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En raison des vents, l’alerte incendie est extrême, en particulier s’il ne pleut pas suffisamment les prochains jours. Dans la région de Gironde par exemple, les feux ont décimé plus de 14 000 hectares, causant une très grande perte au niveau de la flore locale. Les experts appellent à une très grande vigilance afin d’éviter les catastrophes d’ici la fin de l’été.

Des températures à la hausse

Depuis le début de l’été, jusqu’à la mi-juillet, on a enregistré 2°C d’excédent thermique par rapport aux températures normales. Selon les spécialistes, cette première partie de l’été est classée comme la deuxième plus chaude derrière l’été de 2003. La majorité de la France a atteint des températures de 40°C. Cela représente un véritable facteur aggravant pour les incendies en cours ainsi que pour les nouveaux départs de feu. Avec les deux vagues de chaleur enregistrées depuis le début de l’été, le pire est à craindre pour la deuxième moitié de l’été, surtout si la pluviométrie est toujours basse.

 

Daphné Le Foll