Syndrome prémenstruel : quelles solutions pour diminuer les symptômes ?

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Femme avec bouillote dans son canapé
Table des matières

Le syndrome prémenstruel ou SPM est subi chaque mois par des millions de femmes à travers le monde. Ce sujet est parfois tabou bien que les symptômes soient réellement handicapants. Il existe néanmoins des solutions naturelles pour diminuer les douleurs et pour mieux vivre la période qui précède les règles.

Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel ?

Le SPM est un ensemble de symptômes ressentis par les femmes entre l’ovulation et les règles. Ils durent quelques jours et s’arrêtent dès l’arrivée des menstruations la plupart du temps. Parmi les 150 symptômes possibles, on peut citer :

  • des douleurs ou crampes abdominales
  • un gonflement du bas ventre
  • des seins sensibles
  • des problèmes de peau comme l’acné et le psoriasis
  • des maux de tête
  • des humeurs changeantes
  • une grande fatigue
  • un état dépressif
  • un manque de motivation

L’origine du syndrome prémenstruel serait en lien avec la variation hormonale qui a lieu lors de la deuxième moitié du cycle. En effet, après l’ovulation et avant les règles, le taux d’œstrogène diminue (ce qui entraîne parfois la rétention d’eau) et celui de la progestérone augmente. Puis, si l’ovule n’est pas fécondé, la progestérone baisse à son tour.

D’un point de vue émotionnel, ce sont les fluctuations d’hormones qui jouent sur le cerveau. C’est pour cela que certaines femmes présentent des symptômes liés au comportement. Le SPM est perçu comme un réel handicap par un bon nombre de femmes, lorsque les symptômes comme les maux de tête, de ventre et la fatigue sont intenses.

Comment traiter le syndrome prémenstruel ?

Le SPM n’a pas de traitement spécifique. Il est néanmoins possible de traiter les symptômes en modifiant ses habitudes de vie :

  • augmenter son activité physique
  • apprendre à gérer son stress
  • faire de la méditation, du yoga
  • prendre du temps pour soi

Par ailleurs, les médecins préconisent de diminuer voire d’arrêter sa consommation de tabac, de café, d’alcool et de sucre raffiné. De plus, il est important de manger le plus sainement possible.

En outre, des études sont menées quant à l’utilisation du cannabis thérapeutique. Bien sûr, il ne s’agit pas de fréquenter des coffee shops à Amsterdam tous les mois, mais plutôt d’avoir recours à l’huile de CBD qui a des propriétés analgésiques et anti-inflammatoires. On peut l’ingérer en versant une goutte sous la langue ou l’appliquer sur le bas ventre par de légers massages.

Autrement, il est possible d’avoir recours à la phytothérapie (sauge, onagre, etc) ou bien à l’homéopathie (Ignatia 15 CH, Natrum Sulfuricum 9 CH, etc) qui donnent des résultats bluffants chez certaines patientes. Dans tous les cas, il est fondamental de consulter un médecin pour mettre en place un traitement adapté.

Daphné Le Foll