Manger du poisson pour lutter contre la dépression

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Plat de poisson cru
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Alors qu’on estime entre 5 et 15% de le nombre de français touchés par une période de dépression chaque année, on apprend aujourd’hui que manger du poisson permettrait de faire baisser les chances d’entrer dans une phase dépressive.

On savait que le poisson et les crustacés étaient bons pour la mémoire, mais rien ne confirmait jusqu’à présent que cela permettait de lutter contre la dépression. Une étude chinoise a analysé pas moins de 26 travaux, publiés entre 2001 et 2014, et nous assure aujourd’hui que ceux-ci permettent aussi de nous donner le moral. Cette étude a été publiée tout récemment dans The Journal of Epidemiology and Community Health et apporte un début de réponse sur les bienfaits du poisson contre les états dépressifs.

Jusqu’à 17% de chance en plus de ne pas entrer en dépression

Certes, ce n’est pas la première fois que l’on cite les fruits de mer et le poisson comme des aliments permettant de lutter contre la dépression, mais cela était encore flou jusqu’à présent. Les chercheurs pensent dorénavant que ce sont les acides gras Oméga 3, présents dans ces aliments, qui viennent entrer en interaction avec la dopamine et la sérotine, qui sont les deux neurotransmetteurs qui régissent bonheur et humeur dans le corps humain.

Lors de cette étude les chercheurs se sont particulièrement penchés sur le cas de 150 278 volontaires divisés en deux groupes, l’un mangeant du poisson, tandis que l’autre en était exempté. Parmi les sujets du premier groupe, ayant consommé poissons et crustacés, il a été constaté une différence de 17% du nombre de cas de dépression par rapport aux sujets du second groupe. Toutefois, les résultats sont très différents suivant les continents et ce chiffre concerne principalement l’Europe. La façon de les cuisiner interférerait sur les résultats des bienfaits contre l’état dépressif.

Quel type de poissons et crustacés est-il plus efficace ?

Les chercheurs ne savent toujours pas cependant quels sont les poissons à privilégier et pensent que les poissons gras sont plus à même de combattre la dépression, ceux-ci possédant plus d’Oméga 3. Ils indiquent d’ailleurs que cela fera parti des prochains axes de travail dans le domaine des poissons et crustacés et de la dépression.

Toutefois, il s’agit uniquement des poissons gras vivant en eau froide comme, la truite, le saumon, la sardine, le maquereau, le hareng, l’anchois ou bien encore le thon. A savoir qu’en plus d’aider à ne pas entrer dans un état dépressif, les Oméga 3 contenus dans ces poissons permettent aussi de combattre les problèmes cardiovasculaires ou la toxicité neurologique des métaux tels que le plomb et le mercure.

Daphné Le Foll