Quels gestes pour porter secours ?

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un massage cardiaque sur un mannequin
Table des matières

Un accident ou une situation d’urgence peut survenir à n’importe quel moment. Que ce soit un accident de la route, un malaise à son domicile ou au travail, il convient avant tout de garder son calme et de surtout pas céder à la panique. Même si rien ne peut remplacer une formation aux premiers secours, il est tout de même bon de connaître les gestes qui sauvent.

Les premiers gestes de base

Seuls 7 % des Français ont reçu une formation aux premiers secours. C’est très peu, alors qu’une très grande majorité d’entre nous pensent que c’est quelque chose de très important.

En situation d’urgence, pensez P.A.S : prévenir (éviter un sur-accident), alerter (les secours et autorités si nécessaire), secourir (la ou les victimes. La première chose à faire est donc de sécuriser le lieu. Il faut se prémunir de l’arrivée de tout autre danger supplémentaire lié à la circulation, à un début d’incendie ou à l’électricité.

Il convient également de s’assurer de sa propre sécurité. N’approchez pas du lieu de l’accident si cela peut vous mettre en danger. Dans un tel cas, il est impératif d’alerter les services d’urgence. Pendant l’attente de l’arrivée des secours pensez à installer un périmètre de sécurité autour du lieu de l’accident, par exemple un triangle de signalisation sur le bord de la route s’il s’agit d’un accident de voiture.

Une fois la zone sécurisée, il convient de déterminer si la victime est consciente et qu’elle respire normalement. Si elle est consciente, vous pouvez la rassurer en vous présentant et en lui expliquant ce que vous comptez faire. Si la victime est inconsciente ou que sa respiration est altérée, il est important de le signaler aux secours. Ces éléments pouvant être déterminants dans le pronostic vital de la victime.

Surtout, n’hésitez pas à demander de l’aide autour de vous et à appeler les secours dès que possible.

L’arrêt cardiaque

Si la victime ne respire pas et est inconsciente, commencez par pratiquer un massage cardiaque de trente compressions thoraciques à un rythme d’environ deux compressions par seconde, suivi d’un bouche-à-bouche de deux insufflations. Après chaque série de compressions/bouche-à-bouche, vérifiez si la victime réagit ou non à votre intervention.

Dans la négative, la défibrillation cardiaque est nécessaire si vous avez le matériel à disposition (on en trouve aujourd’hui dans tous les lieux publics). Pour un complément d’information sur ce type d’appareil, il existe un site pour tout savoir sur les défibrillateurs.

L’étouffement

Il se peut que la victime soit encore consciente, mais ne puisse plus parler à cause d’un étouffement. Cela peut survenir pendant un repas. Dans une telle situation, il faut être très réactif. La principale technique consiste à vous placer dans le dos de la victime, la maintenir d’une main ferme au niveau de l’abdomen, et à donner un maximum de cinq claques énergiques dans le dos. Il convient de vérifier qu’après chaque claque, la respiration reprend.

Si les claques n’ont pas d’effet, passez aux compressions abdominales. Et si rien n’y fait et que la victime perd connaissance, il faudra alerter les secours immédiatement et commencez le massage cardio-pulmonaire.

Daphné Le Foll