Syndrome de fatigue chronique : comment lutter ?

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
Femme qui baille
Table des matières

Vous avez des cernes, des envies de sieste à 10 heures, le moral au plus bas et rien envie de faire ? Vous n’avez pas forcément un baobab qui pousse dans la paume de votre main. En effet, certains symptômes sont le signe d’une atteinte de fatigue chronique. Difficile à diagnostiquer, ce syndrome est mal perçu par l’entourage et le patient se sent seul et isolé. Quels sont les symptômes courants ? Comment traiter la fatigue chronique ?

La fatigue chronique : un état d’épuisement persistant

La fatigue chronique est une fatigue permanente qui ne diminue pas avec le sommeil et qui dure depuis au moins 6 mois. A ce jour, l’origine est encore inconnue mais la maladie est plus reconnue et se nomme l’encéphalomyélite myalgique. Il est difficile de réaliser un diagnostic sur un plan purement médical et il est établi grâce à l’interrogatoire du patient et de son entourage. Le syndrome de fatigue chronique touche des personnes de tout âge et de tout milieu. C’est un trouble très handicapant pour certains patients pour qui se lever et prendre une douche est un effort considérable.

Quel sont les symptômes de la fatigue chronique ?

Avant tout, il faut savoir que lorsqu’on est atteint de fatigue chronique, la fatigue ressentie n’est pas celle de la fin de journée après un emploi du temps chargé. Elle est profonde, constante et persistante. Les patients sont dans un état d’épuisement permanent. Ils peuvent également ressentir :

Comment traiter le syndrome de fatigue chronique ?

Etant donné qu’on ne connaît pas l’étiologie de cette maladie, elle est difficile à traiter. Généralement, le traitement repose sur la symptomatologie. En premier lieu, on va tenter de résoudre les troubles du sommeil persistants, à l’aide de molécules qui favorisent la détente, comme le cannabis thérapeutique (huile de CBD), l’homéopathie, les médicaments anxiolytiques, etc. Les douleurs sont traitées par le paracétamol, parfois les anti-inflammatoires. Malgré tout, à ce jour, la meilleure thérapie reste l’activité physique, en fonction des capacités des patients. La kinésithérapie permet d’atténuer les douleurs et de renforcer les muscles pour améliorer l’endurance des personnes malades.

On parle également d’auto-thérapie. Le patient est acteur de son traitement. En effet, il apprend avec les professionnels de santé comment améliorer son quotidien en conservant son énergie, en s’adaptant à sa condition physique et en travaillant sur ses limites.

Daphné Le Foll