Suppression de la Sécurité sociale étudiante et fusion des mutuelles : ce qui change en septembre 2019 pour les étudiants

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À la rentrée prochaine, en septembre 2019, les étudiants vont vivre un changement majeur, celui du changement de régime. Jusqu’à présent, ils devaient s’acquitter d’une cotisation annuelle (217 € en 2018) pour être rattachés au régime de la Sécurité sociale des étudiants. Ce régime a été supprimé et voici ce qui change pour les étudiants à partir de septembre 2019.

Le changement de régime de la Sécurité sociale

Cette réforme de la Sécurité sociale des étudiants a été pensée pour se faire en douceur. Résultat, les étudiants ne verront presque pas la différence. Cependant, ils n’auront plus besoin de s’acquitter d’une cotisation puisqu’ils rejoindront le régime classique général. De plus, leur entrée dans la vie active sera ainsi simplifiée à ce niveau-là.

Pour les étudiants qui étaient affiliés au régime spécial des étudiants jusqu’à présent, aucune démarche ne sera nécessaire et le changement se fera tout seul. Pour ceux qui démarrent ou reprennent leurs études, ils conserveront le régime auquel ils étaient affiliés auparavant. Le changement passera presque inaperçu.

La question de la mutuelle

Choisir une mutuelle au meilleur prix est un enjeu de taille pour les étudiants. D’ailleurs, la réforme de la Sécurité sociale des étudiants sera accompagnée par d’autres réformes des mutuelles. On peut notamment citer la fusion entre la mutuelle MEP et la mutuelle SMEREP, qui deviennent ainsi la mutuelle HEYME.

Cette réforme interne des mutuelles étudiantes est nécessaire puisque celles-ci n’occuperont désormais plus la fonction de centre de Sécurité sociale. Elles vont donc devoir réinventer leur fonctionnement et faire face à la nouvelle opportunité que les jeunes de 16 à 35 ans auront de faire marcher une plus forte concurrence et d’aller voir ailleurs grâce à des comparateurs performants.

Les aides spécifiques disponibles pour les étudiants

Ce changement majeur de l’organisation du régime de santé des étudiants va pousser les mutuelles à se montrer les plus compétitives possible afin d’offrir un service accessible et d’attirer le plus d’étudiants possible. Néanmoins, les étudiants restent une population particulièrement fragile financièrement.

Heureusement, il existe des aides pour les étudiants qui n’ont pas les ressources suffisantes pour se payer une mutuelle. Ils peuvent avoir droit aux dispositifs de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou de l’Aide à l’acquisition d’une couverture maladie complémentaire (ACS), après avoir justifié de leurs ressources insuffisantes, bien sûr.

Daphné Le Foll