La psychiatrie est partout, même autour de nous au quotidien puisque plus de 40% de la population européenne a souffert d’une maladie mentale au cours des douze derniers mois. Une très grande partie des Français se sentent concernés par la question de la psychiatrie mais que personne ne sait vraiment de quoi il s’agit. Des études en sciences cognitives se sont intéressées au cas des schizophrènes.
La thérapie cognitive dans la schizophrénie
La schizophrénie est une maladie psychiatrique chronique de l’ordre bipolaire et gravement handicapante qui entraîne des hallucinations, des troubles de la pensée et du langage, des troubles psychomoteurs, une dépersonnalisation ainsi qu’une démotivation accrue. Les estimations actuelles suggèrent que 80% des patients atteints n’auront actuellement pas de travail. Des cabinets conseil en sciences cognitives ont réalisé des études montrant que des déficits neurocognitifs sont liés à des incapacités sociales. Les malades souffrent de troubles de l’attention, de l’apprentissage, de la mémoire, de la résolution de problèmes, du langage et des facultés sensorimotrices.
Des études cognitives ont prouvé qu’une psychose importante se trouvait au cœur de la maladie. Les patients se décrivent comme des observateurs de scène, dans un monde parallèle, coupés des sensations reliées aux événements. «A l’approche de l’adolescence, les délires se sont installés, idées persécutrices, idées de grandeur (pouvoirs magiques), je ne supportais plus la présence de qui que ce soit. Je pensais que les gens pouvaient lire mes pensées, je croyais que je savais lire les leurs. Enfin vers 14-15 ans, je ne me reconnaissais pas dans le miroir, je regardais mes mains sans comprendre que c’étaient les miennes, je me sentais complètement dépersonnalisée. J’étais persuadée qu’en cas de problème je pouvais voler dans les airs et mettre le feu par télépathie à ce que je voulais» témoigne Charlotte, souffrant de la maladie.
Médicament et thérapie
Les dysfonctionnements cognitifs sont des caractéristiques majeures de la maladie. Les déficits apparaissent dès le début de la psychose et sont stables tout au long de la maladie. Ils résistent aux traitements bien que d’énormes progrès on été faits. Des récentes études, portant sur les traitements à la fois pharmacologiques et comportementaux, suggèrent qu’il est possible de remédier aux déficiences cognitives. Basés sur des neuroleptiques, ils permettent de diminuer fortement les symptômes. Un accompagnement physiologique et familiale et néanmoins nécessaire. C’est un traitement à vie qui ne tolère aucun écart sous peine de crises ou de rechutes.
Cependant, beaucoup de patient n’acceptent pas de prendre les traitements car ils craignent les effets secondaires. Grâce à des psychothérapies d’inspiration analytique, ils peuvent s’exprimer et étaler leurs idées. Des années de travail sont nécessaires pour soigner progressivement la maladie.
C’est avec beaucoup d’émotion que Charlotte, patiente souffrant de la maladie, nous explique sont parcours : «Par la parole, j’ai dû faire confiance à mon psy, j’ai dû sortir tout ce que j’avais au fond de mes pensées, j’ai dû remuer le passé, j’ai dû éprouver tout ce que je me refusais à ressentir et que les symptômes recouvraient. A force de libérer mes idées, mes sensations, mes sentiments, les symptômes n’avaient plus lieu d’être, ils ont disparu progressivement, étalés sur des années de travail.»
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Dr Le Foll est reconnue pour sa bienveillance et son écoute envers ses patients. Elle prend le temps de les rassurer et de leur expliquer les résultats de leurs examens d'imagerie médicale. Ses compétences professionnelles et sa capacité à communiquer avec ses patients font d'elle une radiologue très appréciée à Rennes.
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