L’endométriose est une maladie qui touche de plus en plus de femmes. Cette pathologie entraîne la migration de cellules de l’endomètre hors de l’utérus pendant les règles, alors que ces cellules devraient être évacuées. Par la suite, ces dernières formeront des lésions sur les ovaires.
De plus, il est possible que ces lésions atteignent d’autres organes. Il est important de savoir que la maladie provoque différentes douleurs et qu’elle peut mener à une totale infertilité. Même si les lésions peuvent être retirées via des opérations, elles peuvent aussi réapparaître. Jusqu’à présent, aucun traitement définitif n’avait encore été trouvé.
Une lueur d’espoir pour les femmes
L’endométriose engendre la formation de cellules qui vont se développer à l’extérieur de l’utérus. Ce tissu endométrial formera par la suite des lésions dans plusieurs organes. Pour en savoir plus sur le fonctionnement de la maladie, vous pouvez voir sur mission santé différents contenus informatifs à ce sujet.
Jusqu’à présent, il n’existait pas de traitement définitif contre cette maladie. Mais des scientifiques américains ont peut être trouvé une solution efficace. En effet, leur dernière étude clinique révèle qu’une nouvelle technique basée sur la destruction des lésions pourrait être efficace contre l’endométriose. Des nanoparticules enrobées d’un colorant pourraient trouver puis éliminer les lésions pour de bon.
La destruction des lésions
Pour commencer, les nanoparticules sont envoyées dans le corps via une injection. Par la suite, elles vont s’accumuler dans le tissu endométrial. Lorsqu’elles auront pénétré dans les cellulles, elles deviendront fluorescentes. C’est à ce moment là que de la lumière infrarouge sera utilisée. Elle interagira avec les particules colorées qui vont alors chauffer jusqu’à ce que la cellule endométriale atteigne 46°C. Et à cette température élevée, les cellules ne résistent pas et elles seront détruites.
C’est ainsi que s’opère la destruction des lésions endométriales. “Le défi a été de trouver le bon type de nanoparticules. Ceux qui peuvent s’accumuler principalement dans les lésions endométriosiques sans effet toxique sur le corps, tout en préservant leurs propriétés d’imagerie et de chauffage”, affirme Oleh Taratula, auteur de l’essai.
Vers un traitement définitif contre l’endométriose
Les résultats de l’étude ont été concluants mais d’autres essais cliniques doivent encore être réalisés pour confirmer l’efficacité de ce nouveau traitement.
Si les prochains résultats sont bons, les essais sur l’humain pourront être envisagés. Et cela permettra d’offrir un traitement aux femmes qui souffrent depuis des années de cette maladie.
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