IVG : du changement de prévu en France !

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Ventre d'une femme enceinte
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Ces derniers jours, à l’occasion de la journée mondiale pour le droit à l’avortement, le gouvernement a lancé un numéro vert, une campagne de promotion et annoncé des mesures afin de mieux informer les femmes sur l’interruption volontaire de grossesse.

La loi Santé fait beaucoup parler d’elle depuis quelques mois et se penche maintenant sur l’IVG avec, de nouvelles mesures facilitant l’accès à l’IVG, alors que le gouvernement lance une nouvelle campagne de promotion “IVG : Mon corps, mon choix, mon droit” et un numéro vert. Ce numéro vert, voulu par le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, est accessible au 08 00 08 11 11. Celui-ci sera ouvert 6 jours sur 7 gratuitement, et n’apparaîtra pas sur le relevé téléphonique, d’après la Ministre Marisol Touraine.

La loi sur l’avortement change aussi

En plus du numéro vert et de la campagne de promotion, plusieurs mesures ont été prises en faveur de l’avortement dans le cadre de la Loi Santé. Ainsi, les sages-femmes auront maintenant l’autorisation de pratiquer l’IVG médicamenteuse, alors que les médecins des centres de santé, l’IVG instrumentales. Aussi, toutes les démarches concernant une interruption volontaire de grossesse seront prises en charge à 100% par la Sécurité Sociale. Depuis 2013, l’acte en lui-même était entièrement remboursé, dorénavant, les frais liés à l’intervention, comme les échographies ou les examens biologiques, le seront aussi.

Du coté de la loi, quelques changements interviennent aussi avec la suppression du délai de 7 jours de réflexion obligatoire, pour les femmes souhaitant avoir recours à l’IVG, entre les deux consultations médicales prévues avant chaque intervention. Ainsi, ce délai pourrait être réduit à 48h en cas d’urgence, quand les 12 semaines après le début de la grossesse approche, date butoir pour ce type d’interventions.

L’Eglise de France rappelle qu’elle est contre

Alors que le gouvernement vient lancer sa nouvelle campagne de promotion pour l’IVG et que 220 000 femmes y ont recours chaque année, l’Eglise de France n’est pas restée de marbre et a fait savoir son opposition à cette pratique. “Le slogan de cette campagne souligne l’approche individualiste du drame de l’avortement. Le droit absolu accordé à la mère sur son corps justifierait ainsi celui de supprimer la vie naissante. La campagne insiste sur la liberté basée sur l’information ; la CEF déplore que cette information fasse l’impasse sur la vie que porte une grossesse.”, a ainsi déclaré la Conférence des évêques de France.

D’après cette conférence, l’IVG n’est pas un acte anodin et il faut protéger l’embryon qui porte la vie humaine, même si cette naissance cause gêne et difficultés. Elle rappelle aussi que l’IVG est un acte qui marque profondément les femmes, mais aussi les hommes et les familles.

Daphné Le Foll