Handicap : une meilleure accessibilité… à la politique

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Une place de parking réservé aux personnes handicapées
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Malgré les efforts permanents des médecins et des professionnels de la santé, il y a certaines situations ou l’aspect médical peut difficilement être amélioré, comme pour les personnes handicapées. Dans tels types de cas, c’est le monde autour qui doit évoluer et s’adapter à ces personnes afin de leur permettre de s’intégrer avec autant de facilité que le reste de la population. Aujourd’hui, c’est le monde de la politique qui leur devient plus accessible grâce à des hologrammes.

La Fnath dénonce l’inaccessibilité au monde politique

Depuis la loi de 2005 relative à l’égalité des chances et l’accessibilité pour tous qui imposait un audit ou diagnostic aux ERP (Établissement Recevant le Public) concernant leur accessibilité aux personnes à mobilité réduite, beaucoup de bureaux de vote ont amélioré leur praticabilité, facilitant l’accès aux différentes techniques de vote à ces personnes.

Malgré tout, l’accès au vote ne vaut pas grand chose si de telles personnes n’ont pas au préalable accès aux campagnes électorales et aux documents qui les accompagnent. La Fnath (Fédération des accidentés de la vie) dénonce d’ailleurs cette lacune, soulignant qu’un des premiers obstacles à l’intégration des personnes handicapées au monde de la politique reste encore et toujours l’inaccessibilité aux campagnes.

Le droit des personnes handicapées à participer pleinement à la vie politique

Le 8 février dernier, le Défenseur Des Droits (DDD) a également profité du récent lancement des campagnes présidentielles pour rappeler aux candidats l’article 29 de la Convention de l’ONU relatif aux droits des personnes handicapées à participer pleinement à la vie politique et à la vie publique sur la base de l’égalité avec les autres.

Il retraçait également les règles et les procédures à respecter afin de garantir l’accessibilité de ces personnes aux bureaux et techniques de vote ainsi qu’une série de mesures à intégrer dans les campagnes des candidats, mesures qui bénéficieront d’ailleurs aux personnes en perte d’autonomie comme les personnes âgées. Ces mesures permettront également au candidat lui-même de convaincre la partie de la population concernée, soit plusieurs millions de personnes.

D’autre part, la profession de foi des candidats à la présidentielle a récemment été modifiée : le candidat devait jusqu’à présent fournir ce document sous forme de texte imprimé et d’enregistrement sonore, mais il doit aussi désormais l’accompagner d’un format lisible par un logiciel de lecture d’écran. Un grand pas en avant pour les personnes handicapées, que félicite Ségolène Neuville, Secrétaire d’État en charge du Handicap.

Daphné Le Foll